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Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue
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27 avril 2010

Sortie de printemps ---- BORDEAUX

BORDEAUX - 24 avril 2010

Pour la sortie de printemps 2010, la Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue laisse carte blanche à Danièl Brillet pour concevoir, préparer et animer une visite de sa Gascogne natale, plus particulièrement Bordeaux, Libourne et Saint-Émilion. A leur retour à Villefranche, les vingt-deux personnes qui l' ont accompagné se féliciteront de lui avoir accordé leur confiance pour cette sortie, la première sur deux jours.

D

Il est 11H  quand le car s'approche du Pont de pierre pour traverser la Garonne. Déjà les visiteurs devinent l'opulence des édifices, sur l'autre rive, formant une ligne éclatante de blancheur.

Voici la place des Quinconces, le monument des Girondins, la beauté des constructions face au fleuve témoigne de la prospérité de Bordeaux depuis plusieurs siècles.
Devant la porte Cailhau aux clochetons coniques, D. Brillet résume l'histoire de la ville, de la Burdigalia antique à la ville actuelle qui redécouvre l'intérêt du fleuve. La place de la Bourse, d'une beauté toute royale, développe avec ostentation une architecture somptueuse. Rompant la rectitude des façades,de nombreux mascarons,tous différents, occupent les linteaux. Au delà de la monumentale fontaine des trois Grâces, voici le Miroir d'Eau, vaste esplanade de granit noir, où les promeneurs jouent avec les effets de l'eau.

Cours_du_Chapeau_RougeMiroir_d_eau02

L'après-midi, la promenade se poursuit parmi les places, rues et ruelles, au milieu d'une foule dense mais nous nous repérons au parapluie arc-en-ciel de notre guide, dominant l'affluence. C'est d'abord le Grand Théâtre, "parangon d'architecture du XVIII ème" rappelle D. Brillet, avec son portique de douze colonnes corinthiennes  surmontées de douze statues féminines, (neuf Muses et trois déesses). De l'autre côté de l'esplanade, l'église Notre-Dame avec sa façade baroque nous retient par son architecture, ses sculptures et tableaux et son remarquable buffet d'orgues. Un peu plus loin l'Hôtel de Ville, ancien palais Rohan, et le fort du Hâ font face à la cathédrale Saint-André, chère à Clément V. Notre guide  détaillera toute l'architecture extérieure du monument avant d'en faire découvrir les particularités de sa conception intérieure.

LIBOURNE - 25 avril 2010

Le lendemain, le car nous dépose à Libourne - bastide fondée par les Anglais -, port fluvial et maritime au confluent de l'Isle et de la Dordogne.

En bordure de la vaste place centrale bordée de couverts,  devant l'Hôtel de ville, les représentants de l'association historique et archéologique nous accueillent puis nous guident dans la bastide. On a l'impression que Libourne s'est inspirée  de Bordeaux pour son architecture, impression renforcée par la même nature et couleur blanc - ocre de la pierre de construction des demeures cossues. Libourne a trop bien réussi pour conserver des vestiges du Moyen-Age. Sa prospérité issue du commerce portuaire a entraîné trop de réaménagements. Subsiste encore cependant, face au fleuve, une  porte flanquée de deux puissantes tours.

Nous remercions nos guides et après échange réciproque de publications-symbole de jumelage entre les deux associations-nous quittons Libourne.

Rappelons que Libourne est la ville natale de deux serviteurs de l'Aveyron: le duc Decazes et Danièl Brillet.

SAINT-ÉMILION

Le repas de midi est pris à Saint-Émilion, à proximité d'une tour de défense de pierre blanche. Le terroir mondialement réputé produit des vins exceptionnels: la visite d'un chai s'impose. Dans le car, un guide de l'Office de Tourisme livre de nombreuses  informations et statistiques sur le terroir, les superficies, la production, les tarifs.

Le  propriétaire du chai présente les étapes successives de l'élaboration de ses nectars: production, vinification, "élevage" en fûts de chêne. Les savants mélanges (assemblages)et leurs proportions  donneront leur personnalité aux vins, ils en  détermineront les sensations visuelles et olfactives puis les saveurs . Une dégustation dans les règles de l'art  permettra d'en découvrir  toute la quintessence.

Saint-Émilion a d'autres atouts qu'il ne faut pas négliger. Le temps sera compté pour découvrir les monuments souterrains. La visite commence par la grotte  de l'ermite Aemilianus et, à quelques mètres de là, voici les catacombes surmontées d'un curieux puits autour duquel s'enroule un escalier,tout l'ensemble évidé dans la roche. Un peu plus loin,   l'église monolithe à trois nefs - une des plus vastes de France -  creusée dans le calcaire, témoigne de la force de la foi au XI ème siècle. Le clocher extérieur, en bordure de la nef, fragilise par sa masse, les piliers de l'édifice.

RETOUR

Il est déjà 17H. Le groupe doit rejoindre le car. Le voyage se termine, Place Fontanges, après 21H.

André Trébosc se fait l'interprète de chacun de nous en félicitant et remerciant chaleureusement Danièl Brillet pour la réussite totale de son projet.Les visiteurs ont ressenti,et apprécié, toute la passion de notre guide lors de  ces journées de découverte de quelques lieux emblématiques de sa Gascogne natale.

L'organisation sans faille, facteur de cohésion du groupe, a maintenu une excellente convivialité. Pour couronner l'ensemble, outre un temps idéal, ne négligeons pas les spécialités locales qui ont contribué à cet agrément, par "l'accord entre mets et vins" comme le promettait le programme.

Nul doute que le succès de cette sortie sur deux jours en appellera d'autres.

(Autres  photographies dans l'album)

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